L’importance du travail des bénévoles en biodiversité

Avec le développement de plateformes et applications de sciences citoyennes, telles que iNaturalist, eBird ou les Herbonautes, l’implication des bénévoles dans la récolte, la numérisation et l’amélioration de la qualité des données prend de plus en plus d’importance. La preuve : la majorité des occurrences actuellement publiées sur GBIF sont des observations, le plus souvent découlant de plateformes de sciences citoyennes. Du côté des collections universitaires et des musées, le travail bénévole est également de plus en plus mis en valeur. À l’herbier Marie-Victorin, de l’Université de Montréal (UdeM), la majorité de l’effort de numérisation est effectué par des bénévoles des Amis du Jardin Botanique de Montréal. Sans ces fantastiques bénévoles, la numérisation de l’herbier ne serait pas rendu au stade actuel.

Un groupe de recherche composé de chercheurs des départements de communication de l’Université de Montréal et de l’UQAM s’est justement intéressé à l’importance du travail bénévole, ou « pratiques amateurs, » en biodiversité. Lorna Heaton, Florence Millerand, Patricia Dias da Silva et Serge Proulx, ont, entre autre, travaillé avec les bénévoles de l’herbier Marie-Victorin afin de comprendre l’influence de leur travail sur la numérisation de l’herbier et sur la biodiversité en général. Les résultats de leur recherche sont disponibles dans un ouvrage publié aux presses de l’UdeM : « La reconfiguration du travail scientifique en biodiversité ».

Pour en savoir plus, vous pouvez visionner une capsule réalisée par le journal Forum, journal de l’Université de Montréal : « Observer les oiseaux et alimenter la science ».